L'essai en usine est la phase dans laquelle le comportement du transformateur neuf (qui vient d'être construit ou après une révision majeure) est évalué ; le transformateur est rempli d'huile et soumis à des tests thermiques et/ou électriques (par ex. : essai de décharges partielles, essai de réchauffage, essais d'isolation, essai de protection contre la foudre, essai d'impulsion) en conformité avec les normes de référence.
À la fin des tests, le transformateur est vidé de l'huile d'imprégnation/de remplissage. Après que la carcasse ait été vidée de son huile, elle est remplie d'un gaz (azote) de protection et, enfin, des activités sont effectuées en prévision du transport.

Il convient de rappeler que 10 à 15 % de l'huile utilisée pour les essais (même après le vidange) restent imprégnés dans les isolants solides et sont déposés sous la forme de film sur les surfaces intérieures du transformateur, sur le fond de la carcasse et dans les points morts des radiateurs.

Lors des essais en usine, Sea Marconi est en mesure d'accompagner les détenteurs dans les activités de surveillance du système d'huile du transformateur par rapport à ce qui a été convenu entre le constructeur, le détenteur et l'opérateur tiers.

Concrètement, Sea Marconi réalise :

A. les activités d'échantillonnage, les analyses de l'huile, la certification des résultats analytiques. Le type de contrôles varie en fonction du type de la machine et de l'huile et des problèmes faisant l'objet de diagnostic.

Les indicateurs spécifiques à surveiller sont principalement des gaz dissous : hydrogène, gaz d'hydrocarbures (méthane, éthane, éthylène, acétylène), monoxyde de carbone, dioxyde de carbone, oxygène, azote, sur la base des limites de détection requises pour le test d'acceptation (cf. Tab. 5, p. 47, CEI 60567).
Pour les essais en usine, les limites de détection des gaz dissous sont beaucoup plus strictes que celles requises pour l'analyse de gaz en fonctionnement (également au vu des changements de valeurs rapides) ; pour certains gaz, la valeur est 10 fois plus faible. Cela nécessite évidemment une plus grande précision dans l'exécution de l'essai (et de l'échantillonnage) et une expression correcte de l'incertitude de mesure ; pour cette raison, il est recommandé de demander l'accréditation de l'analyse des gaz dissous.